
Des destructions des biens ont été enregistrées à l'Université Pédagogique Nationale (UPN) le mardi alors que des étudiants protestaient contre la hausse des frais académiques. Le ministre de tutelle a promis de mener une enquête approfondie pour identifier les auteurs des actes de violence et de vandalisme.
Des bus et des véhicules ont été incendiés, plusieurs vitres des bâtiments, y compris celles du rectorat, ont été caillassées, et des échauffourées ont éclaté entre les manifestants et les éléments des forces de l'ordre qui s’y sont rendus pour calmer la situation.

Le ministre de l'Enseignement Supérieur et Universitaire, Butondo Nzangi, s'est exprimé fermement suite à ces événements, affirmant que tous les étudiants impliqués dans les actes de violence vont être “identifiés, traduits en justice et renvoyés définitivement de l'Université Pédagogique Nationale”.
Concernant l’objet de la marche des étudiants, Muhindo Nzangi a fait savoir que l’incident de ce jour n'a rien à voir avec l'augmentation des frais académiques. « Les frais ont juste été réajustés par rapport au taux du jour », a expliqué le ministre de l’ESU.
D’après lui, certaines personnes à l'université ont joué un rôle néfaste en recrutant des individus pour saccager les infrastructures pendant la manifestation estudiantine. Cela soulève des questions sur les motivations réelles derrière ces actes de vandalisme et l'identité des instigateurs.
La protestation initiale des étudiants était liée à la hausse des frais académiques, une mesure qui a suscité des inquiétudes et des mécontentements parmi la population estudiantine. Cependant, les manifestations pacifiques ont rapidement dégénéré en violence et en destruction, entraînant des pertes matérielles importantes. Les jets des projectiles visant les éléments de la police ont également marqué une escalade dangereuse dans la situation.
CongoRassure