
Le sénateur Faustin Luanga dénonce la procrastination et le manque de professionnalisme au sein de la classe dirigeante congolaise, ce qui selon lui, met en péril le développement du pays.
La République démocratique du Congo (RDC) est confrontée à un défi majeur en matière de gestion du temps, d'agencement des priorités et des urgences, déplore le sénateur Faustin Luanga. L’élu du Maniema affirme que la classe dirigeante congolaise se caractérise par la procrastination et de manque de professionnalisme, ce qui met en péril le développement du pays.
Dans un contexte de conflit et de guerre à l'Est du pays, il a fallu attendre six mois avant que le gouvernement ne soit formé. De plus, au lieu de se mettre immédiatement au travail, les responsables politiques préfèrent partir en séminaire. L'Assemblée Nationale avait mis environ six mois pour sa mise en place, et cela fait bientôt deux mois que le Bureau définitif du Sénat est en chantier.
Selon le sénateur Luanga, cette situation révèle un malaise profond au sein de la classe dirigeante congolaise. "Cela met en évidence le manque de professionnalisme, de faiblesses de leadership et la procrastination dans la gestion des affaires prioritaires du pays", a-t-il déclaré.
Le sénateur Luanga appelle à un changement radical pour progresser. "Changeons pour progresser", insiste-t-il, soulignant l'urgence de réformer la gouvernance du pays pour répondre aux défis auxquels le pays est confronté.
Pour M. Luanga, il est temps que plusieurs choses soient revues d’autant plus que le pays doit faire face à de nombreux défis, notamment la pauvreté, la santé, l'éducation et la sécurité. Ainsi, il réitère son souhait de voire la classe dirigeante congolaise prendre conscience de l'urgence de la situation et qu’elle agisse en conséquence pour répondre aux attentes des Congolais.
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