
Deux plaintes sont déposées à la justice par le collectif des victimes du massacre de Tali-Singo ayant coûté une tuerie sauvage de quinze (15) civils dans le territoire de Djugu, province de l'Ituri au Nord-Est de la république démocratique du Congo.
Ensemble avec l'association culturelle ENTE, la chambre de conseil Hema et organisation de la société civile, ce collectif accuse d'abord les éléments de la milice coopérative pour le développement du Congo, en sigle CODECO auteurs principaux de ce massacre pour avoir notamment enterré vivant les civils dans une fosse commune, en chefferie des Bahema-Nord.
La deuxième plainte déposée par les indignés, c'est contre le gouvernement Congolais pour pour avoir assisté au drame car affirment que leurs membres de famille ont été enterrés vivants à près de vingt (20) mètres de la position militaire des forces armées de la république démocratique du Congo dans le territoire de Djugu.
" ....Toutes les victimes réunies dans un collectif des victimes du massacre de Tali-Singo ensemble avec l'association culturelle ENTE et tous les alliés notamment la chambre de conseil Hema, société civile, ont porté plainte contre les éléments de CODECO ayant perpétré ce massacre et contre le gouvernement Congolais car ces gens ont été massacrés à moins de 20 mètres de la position des FARDC. Nous les considérons comme les complices de mort de nos frères ", déclarent-ils.
Signalons que, depuis deux (02) jours, la justice militaire a déclenché une enquête après ce drame ou le procès serait attendu par plus d'une personne.
Joël Heri Budjo