
Des accusations graves pèsent sur vingt-trois (23) prévenus jugés par cour militaire à Beni, dans le Nord-Kivu, où s'est ouverte, le 07 janvier 2025, une série d’audiences publiques. Parmi les accusés figurent dix-sept (17) civils, dont deux (02) femmes, et six (06) militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), tous inculpés pour des crimes tels que le viol, le vol à main armée, l’attentat, la violation de consignes militaires et la dissipation de munitions. Les faits reprochés s’étendent sur la période de 2021 à 2025, dans un contexte marqué par les tensions sécuritaires croissantes, notamment en raison de l’activité des groupes armés et des mouvements rebelles.
Ces infractions sont jugées dans un tribunal militaire, un lieu qui joue un rôle essentiel dans le traitement des violations des droits humains dans cette région du pays. Cette ouverture des audiences en chambre foraine vise à renforcer l’accessibilité de la justice pour les habitants de la région, tout en assurant la transparence des procédures judiciaires.
Les autorités Congolaises mettent en avant cet événement comme un pas vers la lutte contre l’impunité et la promotion de l’État de droit dans l’Est du pays. En rapprochant le système judiciaire des populations locales, ces audiences publiques entendent aussi affirmer la responsabilité des acteurs impliqués dans des crimes graves, tout en envoyant un signal fort pour le respect de la justice.
Diddy MASTAKI