
Le gouvernement de la République Démocratique du Congo annoncé la suspension des activités des partis politiques, Union des Patriotes Congolais/Forces Patriotiques pour la Libération du Congo (UPC/FPLC) de Thomas Lubanga, Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP) de Franck Diongo et l'Action pour la dignité du Congo et de son Peuple » (ADCP) de Corneille Nangaa.
C'est une annonce faite jeudi 15 mai dans un télégramme exploitée par Congorassure.cd, par le ministre de l'Intérieur Jacquemin Shabani.
Thomas Lubanga et l’UPC sont accusés d’entretenir la milice Zaïre, un groupe actif dans le territoire de Djugu, dans la province de l'Ituri.
De son côté, Frank Diongo, leader du mouvement Lumumbiste Progressiste est accusé d'entretenir des liens avec la rébellion de l'Alliance Fleuve Congo (AFC) dirigée par l'ancien Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI ), Corneille Nangaa.
Les autorités Congolaises avaient déjà suspendu peu avant les activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et le Développement (PPRD) de Joseph Kabila, ancien Président de la République.
Le PPRD est accusé de s'être rendu discrètement au Rwanda puis à Goma, pendant cette période de guerre d’agression. Kinshasa considère ce présumé déplacement de Joseph Kabila comme une trahison à la Nation et une preuve de sa collaboration tant évoquée et dénoncée avec les rebelles du M23.
Sauf que personne n'a su apporter des preuves de sa présence à Goma. Ferdinand Kambere, secrétaire général adjoint de son parti avait indiqué que cela était faux et que son autorité morale ne s'était pas rendue à Goma.
La cour militaire avait émis une demande pour la levée des immunités du Sénateur à vie Joseph Kabila qui a été examinée jeudi 15 mai au Sénat dans une plénière à huis-clos. Une commission chargée d'approfondir les résolutions a été par contre mise en place.
Merveilles Kiro