
Les services des renseignements militaires de la République démocratique du Congo ont saisi une cargaison de cocaïne d’une ampleur exceptionnelle, dissimulée dans des effets personnels en provenance de Brazzaville, au Congo voisin. Cette opération, menée au niveau du beach Ngobila, a permis d’intercepter 30,893 kg de cocaïne, dont la valeur marchande est estimée à plus d’un million de dollars américains.
Selon les informations de l’état-major des renseignements militaires, la drogue était habilement dissimulée dans des haut-parleurs, des bols en plastique et des sacs de vêtements, méthode utilisée pour tenter de tromper la vigilance des agents de contrôle.
La principale suspecte, Cécile Assumani, a été interpellée. Dans ses aveux, elle affirme avoir agi à la demande d’un certain Eddy, présenté comme un “ami”, dont l’identité reste encore à établir. Elle soutient n’avoir pas eu connaissance du contenu illicite des colis.
« Mon ami m’avait dit que ce n’était qu’une histoire d’enfants, qu’il avait simplement emballé ses affaires », a-t-elle déclaré lors de son interrogatoire, tout en admettant avoir accepté de transporter les bagages sans les vérifier.
La saisie a été suivie, ce vendredi 6 juin, par la destruction publique de la drogue, en présence d’un haut magistrat militaire, du conseiller juridique du chef d’état-major des renseignements militaires et de plusieurs officiers des FARDC. Ce geste vise à marquer la fermeté des autorités dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, perçu comme une menace grave à la sécurité nationale et à la santé publique.
Les services de sécurité ont profité de cette occasion pour appeler à la vigilance, exhortant les voyageurs à ne jamais transporter les bagages appartenant à d’autres, surtout sans vérification préalable.
La Rédaction