
Ce nombre est pris comme une aubaine pour les défenseurs des droits humains après plusieurs alertes autour de la problématique manque d’encadrement scolaire des enfants des déplacés de la guerre du M23 dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo, au Nord-Kivu dans l'Est de la RD Congo.
Dans ces trois territoires, les activités scolaires restent séchées et bon nombre d’élèves dont les parents n’ont pas su se déplacer vers la capitale provinciale du Nord-Kivu et la partie de Nyiragongo non affectée par la guerre ont tout simplement observé une année blanche forcée.
Toutefois, ces élèves finalistes issus de la communauté des déplacés de cette guerre au Nord-Kivu, candidats à cette épreuve nationale sanctionnant le cursus scolaire en RDC sont essentiellement issus des familles qui ont continué d’investir dans l’éducation de leurs enfants en dépit de la situation socio-économique qu’elles sont obligées de traverser depuis le regain des tensions entre les FARDC et les combattants du M23 sans compter ceux ayant bénéficié de la sympathie de la fondation Dénis Mukweke lors des épreuves préliminaires.
« Nous saluons ces chiffres flattant que nous présentent les autorités scolaires de la province d’éducationnel Nord-Kivu 1 basée à Goma. Nous trouvons la bonne volonté d’aider ces enfants qui, depuis plus d’une année vivent sans aucun soutien de la part du gouvernement congolais », souligne un défenseur des droits humains de la ville de Goma.
Pour lui, ces enfants passent ces épreuves dans des conditions qui ne garantissent pas leur réussite suite au trauma dans lequel ils vivent depuis qu’ils sont dans cette vie des déplacés. Il appelle à cet effet le gouvernement Congolais à prendre en considération la situation actuelle des milliers d’autres enfants en classes montantes qui restent sans encadrement scolaire pour qu’ils soient sauvés des tous les dangers qui les guettent depuis qu’ils sont arrivés à Goma et Nyiragongo.
Diddy MASTAKI, Goma