
Les conducteurs qui parcourent régulièrement l’axe Bunia-Iga-Barrière-Mabanga, dans le territoire de Djugu, dénoncent des pratiques abusives de la part des militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Ces derniers les obligent à verser une taxe exorbitante de 2 000 FC à la Barrière, bien au-delà du tarif officiel de 500 FC.
Cette surcharge financière pèse lourdement sur les conducteurs, dont le quotidien est déjà marqué par des conditions difficiles. Plusieurs d’entre eux expliquent que cette extorsion répétée affecte non seulement leurs revenus, mais aussi la fluidité du transport des biens et des personnes sur cet axe stratégique.
« Nous sommes contraints de payer quatre fois plus que ce qui est normalement demandé, sans aucune explication ni reçu. C’est une véritable injustice qui met en péril notre survie », confie un conducteur sous anonymat.
À ce jour, aucune réaction officielle des FARDC n’a été communiquée sur cette affaire, ce qui suscite de l’inquiétude parmi les populations locales et les usagers de la route. Les autorités civiles et militaires sont appelées à intervenir rapidement pour mettre fin à ces pratiques et rétablir la confiance.
Cette situation met en lumière les défis persistants liés à la gestion des points de contrôle sur les routes. Les conducteurs et usagers appellent à une intervention rapide des autorités pour garantir la sécurité et la régularité des transports, condition essentielle au développement économique de la région.
Joël Heri Budjo